Le sauvetage de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable, qui a nécessité plusieurs milliards de dirhams, s’est invité hier à la Chambre des conseillers où plusieurs groupes parlementaires ont interpellé Abdelkader Amara pour s’expliquer à ce propos.
Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement a, à ce titre, souligné que l’intervention de l’Etat était nécessaire pour la survie de l’ONEE.
Selon lui, le déficit enregistré dans les revenus nets de cet établissement avoisine les 2,7 Mds de DH et atteindrait, en l'absence des réformes requises, 7 milliards au cours des prochaines années. De même, les dettes de l'ONEE ont atteint 51,8 milliards de DH, outre les engagements de la Caisse de retraite qui s'élèvent à 18 milliards. Sans réformes, la dette dépasserait 82 milliards de DH.
Le déficit au niveau du budget de l'ONEE s'est, pour sa part, établi à -7,5 milliards de DH et s'élèverait à -38 milliards de DH en 2017 en l'absence de réformes. Par ailleurs, les dettes dues aux entreprises qui approvisionnent l'ONEE (1.422 sociétés nationales et 181 sociétés étrangères) ont atteint 2,3 milliards de DH.