Selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, après un accroissement de 4,9% en 2020, les transferts des MRE afficheraient une progression importante de 27,7% en 2021 pour atteindre un record de 87 milliards de dirhams, avant de baisser de 5% à 82,7 milliards en 2022.
Dans ces conditions, le déficit du compte courant se creuserait de 1,5% du PIB en 2020 à 2,5% en 2021, avant de s’alléger à 1,4% en 2022.
S’agissant des flux d’investissement direct étranger, ils devraient osciller autour de l’équivalent de 3% du PIB sur l’horizon de prévision.
Tenant compte, en particulier, des financements extérieurs prévus du Trésor et de l’allocation de DTS de 10,8 milliards de dirhams, les avoirs officiels de réserve se situeraient à 335 milliards de dirhams à fin 2021 et à 345,1 milliards à fin 2022, soit l’équivalent de plus de 7 mois d’importations de biens et services.