La fin des divergences entre les deux pays voisins, le Maroc et l'Algérie, donnera une forte impulsion à ce regroupement régional.
C’est la conviction du secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA), Taieb Baccouche, qui s’exprimait lundi à l'issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
Selon lui, l'initiative du Roi Mohammed VI portant sur la création d'un mécanisme de dialogue avec l'Algérie "illustre non seulement les bonnes intentions du Maroc, mais constitue une proposition pratique de l'ouverture d'un dialogue bilatéral dans différents domaines, l'ultime but étant de surmonter toutes les divergences".
Baccouche a émis l'espoir de voir cette initiative se concrétiser afin de répondre aux attentes des peuples maghrébins, affirmant que la complémentarité entre les cinq pays maghrébins permettra de donner un grand élan au développement de l'UMA et sera bénéfique pour toutes les parties.
Pour Baccouche, l'idée du Non-Maghreb coûterait cher aux pays maghrébin sur tous les plans, notamment au niveau du développement et l'emploi des jeunes.
Pour sa part, El Malki a relevé que toutes les parties ont été unanimes à affirmer que le discours du Roi à l'occasion du 43ème anniversaire de la Marche Verte relève d'une grande clairvoyance politique.
Ce discours ne s'est pas contenté de rappeler les principes, mais a contenu une proposition pratique en mettant en place un mécanisme commun et ouvert sur toutes les questions qui pourraient faire des relations maroco-algériennes un modèle exemplaire, tout en réitérant avec fermeté les positions constantes du Royaume, ajoute El Malki.■