L’esprit ne vient au poisson que lorsqu’il est pris au filet : c’est ce que dit un proverbe turc.
L’Algérie et le polisario devraient s’inspirer de cette assertion.
Reprendront-ils pour autant leurs esprits après avoir été pris dans les filets d’un accord pêche qu’ils ont désespérément essayé de torpiller ?
Ce mardi, en effet, et quelques semaines après l’adoption de l’Accord agricole, le Parlement européen a adopté, à une écrasante majorité, le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne.
Un accord symbole de la victoire éclatante de la diplomatie marocaine et qui ouvre de nouvelles perspectives au partenariat stratégique entre le Maroc et l’UE.
Ce succès diplomatique prouve surtout que tout accord couvrant le Sahara marocain ne peut être négocié et signé par le Maroc que dans le cadre de l’exercice de sa souveraineté pleine et entière sur ses provinces du sud.
Que l’on ne se trompe cependant pas. Les ennemis du Royaume vont encore tenter de gesticuler inutilement pour faire entendre leurs voix.
Ils vont encore essayer… de noyer le poisson, comme ils l’ont fait dernièrement, dans une risible et vaine tentative de contestation devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ou auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
On connaît donc déjà la chanson. Et on peut même leur donner le refrain.
Peut-être qu’au lieu de s’exposer à une extinction de voix dommageable, l’Algérie et le polisario feraient mieux de se rendre à l’évidence : ils ne peuvent saper l’intégrité territoriale du Maroc.
C’es un trop gros poisson pour eux.■
D. W.
