Toutes les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain confirment, sans ambages, "l’implication directe" du régime algérien dans ce différend artificiel, souligne le politologue espagnol, Pedro Altamirano.
En dépit de la fuite en avant du régime militaire algérien, sa responsabilité dans la question du Sahara est claire et totale, affirme Altamirano dans une tribune publiée, mardi, sur le portail espagnol «lahoradeafrica.com».
Les dernières déclarations du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, suite à la tournée régionale de son envoyé spécial, Staffan de Mistura, appelant toutes les parties, y compris l’Algérie, à faire avancer les négociations, pointent du doigt les dépassements du régime algérien et son rôle déstabilisateur dans la région, fait observer le politologue espagnol.
En rejetant le format des tables rondes retenues par le Conseil de sécurité comme cadre de dialogue pour résoudre le conflit autour du Sahara marocain, l’Algérie fait obstruction au processus de paix mené sous l’égide de l’ONU et se place en dehors de la volonté de la communauté internationale, a-t-il martelé.
Et d’ajouter : "l’Algérie ne veut jamais assumer ses responsabilités. Elle parraine et contrôle une bande armée pour nuire aux intérêts du Maroc", assurant que l’objectif suprême du régime algérien est de saboter toute initiative visant à faire avancer les négociations vers une solution politique sur la base de l’autonomie sous souveraineté marocaine.
L’ONU, a fait noter Altamirano, est appelée à agir avec fermeté pour obliger l’Algérie à assumer ses responsabilités et à contribuer de bonne foi à l’instauration de la paix et de la stabilité dans la région.
