Invité de 2M ce lundi soir, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, s’est exprimé suite aux polémiques concernant les subventions prétendument accordées aux cliniques privées.
Selon lui, il y a bien eu «des demandes de subventions dans le cadre de la Charte de l’investissement». Mais, en commission, le ministre a «demandé à ce que les projets concernant les cliniques n'obtiennent pas la prime à l'investissement».
En cela, «aucune clinique n’a jamais bénéficié de subventions publiques», a-t-il affirmé. Voilà qui confirme les déclarations faites par l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) et le Groupe Akdital, qui assurent assure que le secteur n’a jamais touché un seul dirham d’aide étatique, ni pour le fonctionnement ni pour l’investissement.
Mais alors, pourquoi le 1er octobre au Parlement Tehraoui a-t-il affirmé avoir mis fin aux subventions accordées aux cliniques privées ? Comment suspendre des subventions qui, selon ses propres termes, n’ont jamais été octroyées ?
Tehraoui donne ainsi l’impression de se battre contre son propre discours. Et dans cette cacophonie, ce n’est pas seulement sa crédibilité qui vacille, mais également la confiance des citoyens envers la parole publique.