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Affaire Jonathan Harroch : Le PDG de City Club face à de lourdes accusations

Affaire Jonathan Harroch : Le PDG de City Club face à de lourdes accusations

Jonathan Harroch, PDG de la chaîne de salles de sport «City Club», a été placé en détention provisoire à la prison d’Oukacha à Casablanca.

Cette décision a été prise par le juge d’instruction près la Cour d’appel de la ville après son arrestation survenue le 12 octobre 2024 dans un hôtel de Casablanca. Harroch est accusé de plusieurs délits, notamment ceux de traite d’êtres humains, séquestration, détention et consommation de drogues.

Selon les premières informations, l’arrestation de Jonathan Harroch serait intervenue après qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre pour émission de chèques sans provision. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, Harroch aurait été trouvait en compagnie de deux femmes et en possession de drogues dures, dont de la cocaïne. Le procureur général a ensuite ordonné une enquête approfondie afin de déterminer les circonstances entourant ces faits et les éventuels liens avec les autres accusations portées contre lui.

Une enquête en cours

Après 72 heures de garde à vue, Harroch a été présenté au procureur du Roi près la Cour d’appel de Casablanca. En raison de la gravité des faits reprochés, le juge d’instruction a ordonné son placement en détention provisoire. L’enquête, menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), se poursuit pour examiner les témoignages et les preuves recueillies.

Les deux femmes présentes au moment de son arrestation ont été entendues par les enquêteurs et pourraient être considérées comme des victimes dans cette affaire. Elles auraient fourni des informations sur les conditions dans lesquelles elles étaient amenées à se trouver avec Jonathan Harroch, dans un contexte qui reste à déterminer.

Implications judiciaires

L’enquête pourrait englober d’autres accusations, dont celles portant sur les conditions de travail au sein du groupe City Club. En effet, plusieurs employés auraient exprimé des préoccupations quant à leurs conditions de travail et des retards dans le versement des salaires.

Ces infractions sont lourdement sanctionnées par le code pénal marocain, avec des peines pouvant aller jusqu'à dix ans de prison et des amendes importantes.

Conséquences pour le groupe City Club

Le groupe «City Club», l'une des plus grandes chaînes de salles de sport au Maroc, pourrait être affecté par cette affaire. Bien qu’aucune mesure directe n’ait encore été prise contre l’entreprise, les répercussions de ce scandale judiciaire pourraient avoir un impact sur son image de marque. Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par le groupe concernant l’arrestation de son PDG.

Le cas Jonathan Harroch continue d’attirer l’attention des médias et du public, en raison de la notoriété de l’homme d’affaires et de la gravité des accusations. Les développements judiciaires détermineront l’issue de cette affaire, qui reste suivie de près par l’opinion publique.

 

 

 

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