Le ministre délégué chargé des relations avec le parlement, porte-parole parole du gouvernement, Mustapha Baitas a insisté, jeudi, sur la nécessité d'organiser des élections des Conseils régionaux des pharmaciens du Nord et du Sud pour avoir un interlocuteur du secteur.
Répondant aux questions des journalistes lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil de gouvernement, Baitas a indiqué que le projet de décret-loi n°2.23.195 fixant les dispositions relatives à l'élection de ces deux Conseils régionaux, adopté ce jeudi par le Conseil de gouvernement, vise justement à combler le vide existant depuis des années suite à la non-organisation des élections à leur date prévue.
''Une situation qui pouvait se justifier par les contraintes posées par la pandémie mais qui n'a pas lieu de perdurer aujourd'hui, ce qui a amené le gouvernement à prendre une batterie de mesures, dont l'adoption dudit projet de décret-loi'', a-t-il fait savoir, avant d'ajouter que l'objectif est d'organiser des élections permettant d'avoir un interlocuteur assumant aux côtés du gouvernement la gestion de ce secteur et d'ouvrir ensemble un dialogue.
Concernant le décret n°2.13.852 relatif aux conditions et modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés, adopté le 18 décembre 2013, le ministre a souligné que le gouvernement, en planchant sur le chantier de la protection sociale, agissait dans le souci de préserver la pérennité des caisses dédiées au financement des programmes de protection sociale et ce, en maîtrisant notamment les coûts, les prix des médicaments ainsi que les marges de bénéfices.
C'est d'ailleurs dans cette perspective que le gouvernement a mené, il y a quelques mois, une étude basée sur une nouvelle approche conçue sur la base des remarques de la Cour des comptes ainsi que des expériences réussies en la matière dans de nombreux pays, a-t-il dit, notant que l'impossibilité jusque-là de mettre en œuvre ce plan s'explique par l'inexistence d'un interlocuteur des professionnels.