Huit journées seulement après le début de la Botola Pro D1 "Inwi", la valse des entraineurs bat son plein. Le début de saison décevant de certaines équipes a précipité le départ de leurs entraineurs, confirmant que ce phénomène devient récurrent dans le football national.
Jusqu'ici, ce sont quatre entraineurs qui ont été limogés par leurs équipes en 1ère division du championnat national, en raison des mauvais résultats enregistrés en début de saison.
L'Ittihad de Tanger a été la première équipe à décider de changer d'entraineur, en se séparant mi-septembre du technicien Hilal Ettair qui a laissé sa place sur le banc du club du Détroit à Omar Najhi.
La Renaissance Zemamra, qui détient le record de changement de coachs ces dernières saisons, a vite emboité le pas à l'Ittihad de Tanger après s'être séparée de son entraineur Aziz Kerkache et l'a remplacé par Mohammed Amine Benhachem.
C'était au tour ensuite de l'Olympic Safi d'engager Zakaria Aboub comme nouvel entraineur pour sortir l'équipe de la spirale des résultats négatifs, actant ainsi le divorce avec le coach tunisien Mounir Chebil qui n'a passé que quelque mois sur le banc de l'équipe safiote.
Pour sa part, le cadre national Mohammed El Kisser, qui a réussi l'ascension en D1 avec le Youssoufia Berrechid lors de la saison 2022-2023, n'a pas survécu au début de saison compliqué du CAYB, qui occupe l'avant dernière place du championnat avec seulement 4 points en huit journées.
Cette valse des entraineurs n'a pas épargné la Botola Pro D2 "Inwi". Ainsi, l'AS Salé, lanterne rouge, s'est séparée de son entraineur Mourad Falah, cinq journées seulement après le début du championnat et s'est engagée avec le cadre national Abderrazak Khairi pour prendre les commandes de l'équipe.
De son côté, le Raja Béni Mellal n'a pas tardé à limoger son entraineur Redouane Allali, avant de jeter son dévolu sur le cadre national Mohamed Bekkari pour remplacer Allali sur le banc de l'équipe.
Pour sa part, l’Olympique Dcheira a décidé de remplacer son entraineur Mustapha Ouchrif par Youssef Achami, le temps de prendre une décision finale quant au technicien qui prendra les commandes de l'équipe.
L'Olympique Khouribga a, quant à lui, pris la décision de se séparer à l'amiable de son entraineur Mouloud Moudakar pour s'échapper de la zone de turbulences et de le remplacer par le cadre national Mounir El Jaâouani afin de mener l'équipe à bon port.
Si les raisons diffèrent d'une équipe à l'autre, le changement des entraineurs semble la solution adéquate pour plusieurs dirigeants de clubs, lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous et que les contestations des supporters s'intensifient.
Cette situation fait qu'un entraineur peut passer sur le banc de plusieurs équipes en une seule saison, à condition de changer de division, sans qu'il puisse réaliser les résultats escomptés.
A coup sûr, cette valse des entraineurs affecte considérablement les performances des joueurs qui doivent à chaque fois s'adapter au style de jeu d'un nouveau coach, plombant ainsi la stabilité des équipes, cruciale pour avoir de bons résultats.