Le Maroc débutera son épopée russe vendredi 15 juin. En face du onze national, il y aura les Iraniens.
Ce premier match du Mondial 2018 pour ces deux équipes se jouera dans un contexte particulier, eu égard au vent frais qui circule entre Rabat et Téhéran depuis quelque temps.
Rappelons-le, le Maroc a décidé, début mai dernier, de rompre ses relations avec l'Iran à cause de la "connivence avérée" et du soutien militaire de son allié, le mouvement Hezbollah, au "Polisario".
Cette décision est une "réaction à une implication confirmée de l’Iran, à travers le Hezbollah, dont tout le monde connait le lien avec l’Iran, dans une alliance avec le Polisario contre la sécurité nationale et les intérêts supérieurs du Royaume", avait alors affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Cette tension entre les deux pays va-t-elle être source de motivation supplémentaire pour les Lions de l’Atlas ?
Peut-être. Elle doit même l’être, si ça doit leur permettre d’engranger trois premiers points. Trois points qu’il faudra nécessairement prendre, compte tenu des prochains adversaires de l’équipe dirigée par Hervé Renard : le Portugal et l’Espagne, deux géants du football donnés favoris dans ce groupe.
Mais dans le foot moderne, «favori» ne veut plus rien dire. Et les Lions de l’Atlas sont largement capables de déjouer les pronostics et bouleverser cette hiérarchie quasi établie.
Pour cela, il faudra rugir. Montrer les crocs.■
D. W.