L’opération de sauvetage de l’enfant Rayan se poursuit toujours.
Supervisée par les autorités, plusieurs corps de métiers ont été mobilisés, dont des experts des travaux publics, des géologues, des spéléologues, du secteur des mines, du forage de puits et aussi des géomètres-topographes. Reconnus pour leurs appareils de mesure, ces derniers ont été aperçus sur les images relayées par les réseaux sociaux et les médias.
Ils sont sollicités à chaque étape de l’opération pour donner avec précision les points et l’itinéraire de creusement. C’est une opération très délicate et chaque erreur de calcul est fatale.
«L'ingénieur géomètre-topographe, de par son expertise, ses connaissances et les moyens techniques dont il dispose, s'agissant de tout type de mesures (verticales ou horizontales), a été sollicité par les autorités sur place pour jouer un rôle d'assistance technique dans sa spécialité, aux côtés d'autres experts présents sur les lieux. Son apport est donc purement technique, de nature à contribuer à faciliter l'opération de sauvetage», souligne Khalid Yousfi, président de l’Ordre national des géomètres-topographes (ONIGT).
C’est un cabinet basé à Chefchaouen qui mène actuellement les opérations. L’ONIGT a manifesté sa volonté d’envoyer d’autres équipes pour le soutenir.
L’équipe sur place dispose de tout le matériel nécessaire pour mener à bien sa tâche, notamment un scanner 3D. Cet équipement utilise un faisceau laser qui balaye l'espace verticalement et horizontalement afin de mesurer des millions de points en très peu de temps.
Le nuage de points exhaustif est alors traité par un logiciel de dessin. Cette technologie assure une qualité accrue au niveau de la définition, de la précision et de l’exhaustivité des mesures effectuées. Tout ceci afin de retranscrire très précisément la scène mesurée à une date donnée.
