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Acte de mariage dans les hôtels : Les déclarations de Ouahbi divisent

Acte de mariage dans les hôtels : Les déclarations de Ouahbi divisent

Les récentes déclarations du ministre de la Justice marocain, Abdellatif Ouahbi, ont déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux et au sein de la société marocaine.

S’exprimant ce mardi lors de la séance de questions orales à la Chambre des conseillers, Ouahbi a fermement critiqué la pratique des hôtels exigeant un acte de mariage des couples marocains. «Cette exigence est illégale et constitue une violation de la vie privée», a t-il déclaré. Ouahbi a révélé qu'après vingt ans de recherche, il n'a trouvé aucun fondement juridique à cette pratique.

«Demander un acte de mariage ou tout autre document sans mandat légal est une violation de la vie privée», a-t-il déclaré avec insistance. Le ministre a précisé que toute entité qui exige des documents des citoyens sans base légale enfreint la loi et devait être tenue responsable devant les tribunaux.


Réactions divisées

Les propos du ministre ont suscité des réactions contrastées. Certains applaudissent son engagement pour le respect des droits individuels et la protection de la vie privée. D'autres, en revanche, estiment que permettre aux couples non mariés de séjourner ensemble dans les hôtels pourrait avoir des répercussions sociales négatives et contrevenir aux valeurs musulmanes du pays. 

En plus de condamner l'exigence d'actes de mariage, le ministre a également pointé du doigt les hôtels qui demandent aux femmes de prouver qu'elles ne résident pas dans la même ville pour bénéficier de services d'hébergement. Cette pratique, selon lui, est non seulement discriminatoire, mais aussi injustifiable sur le plan légal. Il a exhorté à mettre fin à de telles pratiques qui entravent les droits des citoyens.

Le ministre a conclu ses remarques par un avertissement clair à ceux qui continueraient d'exiger des citoyens des documents non autorisés, soulignant qu'ils s'exposaient à des poursuites judiciaires. Ce débat reflète les tensions entre le respect des droits individuels et les valeurs morales et religieuses de la société marocaine.

 

 

 

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