La Cour de cassation a confirmé, il y a quelques jours, la peine prononcée contre Félix Ramos. Cet Espagnol a été arrêté en juin 2019 au Maroc et condamné à 8 ans de prison en 2020 pour viol, abus sur mineur et traite d’êtres humains.
L'ONG «Touche pas à mon enfant» se félicite de la décision de justice rendue dans l'affaire du dénommé «Ramos Félix», qui a été condamné à huit ans de réclusion criminelle et à une amende de soixante-mille dirhams au profit des victimes.
Cette affaire avait suscité une large couverture médiatique en raison des viols perpétrés sur des mineurs dans un centre d'hébergement en 2019 à Tanger. A noter que cette affaire avait connu plusieurs rebondissements.
Najat Anwar, présidente de "Touche Pas à Mon Enfant", salue le travail des autorités judiciaires qui ont mené cette enquête avec rigueur et impartialité.
« Il est vrai que nous avions constaté que la peine initiale de huit ans de réclusion a été revue à la baisse jusqu’ à trois années lors de plusieurs renvois en appels.
C'est pourquoi, nous avons décidé d'intervenir en tant que société civile marocaine pour faire appel à la justice. Grâce à la mobilisation de nos adhérents et celle de l'Association Marocaine des Droits de l'Homme, l'affaire a été renvoyée en cassation et la condamnation à huit ans de réclusion, en plus de l’indemnité aux victimes qui est à hauteur de soixante-mille dirhams, » affirme-t-elle.
Et de poursuivre : « Nous tenons à souligner que dans de telles circonstances, la sentence pouvait atteindre jusqu'à vingt ans de réclusion. Toutefois, nous espérons que cette décision de justice servira d'exemple pour dissuader toute personne qui serait tentée de commettre des actes répréhensibles à l'encontre de nos enfants ».
"Touche Pas à Mon Enfant" entend œuvrer pour la protection des enfants mineurs et contre toutes les formes d'abus et de violences à leur encontre.
« Nous tenons aussi à remercier tous les acteurs étatiques associatifs ou simplement parents qui ont contribué à la réussite de cette mission, » conclut Najat Anwar, apaisée par cette sentence couperet après plusieurs années de tractations.