La vie a repris son cours (presque) normal au Maroc depuis le jeudi 25 juin. La majeure partie du territoire national est ainsi déconfinée.
Les citoyens retrouvent leurs vieilles habitudes, comme s’asseoir à la terrasse d’un café, faire du sport, se balader… Bref, ils retrouvent une vie presque normale dans un environnement où le coronavirus est toujours très présent.
Le nombre de cas de contamination à la Covid-19 recensés ces derniers jours est là pour nous le rappeler : entre dimanche à 18H et mercredi à 10H, on dénombre au total 716 nouvelles infections.
Le coronavirus circule encore, mais, comme l’a si bien dit le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement, il nous faut apprendre à «vivre avec le virus».
Ce qui revient à ne pas oublier l’essentiel : porter le masque, prendre les mesures d’hygiène nécessaires, respecter la distanciation physique.
Car, dans l’euphorie qui a suivi l’allègement (soutenu) du confinement, nous ne devons pas occulter une phrase essentielle contenue dans le communiqué des autorités publié le dimanche 21 juin : «en cas d'apparition de nouveaux foyers de cette pandémie, toutes les mesures nécessaires seront prises en vue de les circonscrire et atténuer leurs répercussions négatives», ont-elles averti.
Cela n’exclut donc pas un (re)confinement.
Et c’est ce qui s’est passé dans les communes relevant des provinces de Kénitra, Ouazzane et Larache où des foyers ont été détectés.
Les mesures de confinement sanitaire ont été durcies, avec en sus la fermeture de tous les accès vers ces communes que les résidents ne peuvent quitter qu'en cas de nécessité impérieuse.
Situation difficile que vivent donc ces recalés du déconfinement, au même titre d’ailleurs que d’autres secteurs dont la reprise n’est pas encore à l’ordre du jour, comme les bars, discothèques et les restaurants et sites qui proposent des spectacles musicaux.
Mieux vaut donc ne pas trop s’emballer. La prudence est de mise, d’autant qu’à travers le monde la pandémie continue de s’accélérer.
En résumé, nous sommes seulement en liberté conditionnelle.
D. W.