Le secteur de la traduction au Maroc n’a pas été épargné par la crise liée à la Covid-19.
Les professionnels, victimes d’une chute drastique de leurs activités, lancent un cri de détresse.
Actuellement, c’est tout un écosystème, avec divers profils, qui est impacté (interprétariat, traduction rédactionnelle, etc.), à cause, entre autres, de la fermeture des frontières (arrêt du flux touristique), de la mise à l’arrêt de l’évènementiel (requérant souvent des interprètes) et du manque de visibilité.
Autant de raisons qui ont été à l’origine de la fermeture définitive de beaucoup d’agences de traduction au Maroc, qui ont vu, du jour au lendemain, leurs revenus dégringoler, alors qu’elles doivent faire face à nombre de charges fixes.
Nawal Zaki, traductrice et interprète à Casablanca, estime que la crise sanitaire a plongé plusieurs traducteurs dans le désarroi et le flou actuel les empêche de décider de leurs plans futurs.
Outre le manque de visibilité, le métier de traduction au Maroc «manque de structuration» et requiert une meilleure «organisation de sa pratique», estime-t-elle.