Les cinq candidats à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) ont chacun rencontré, mercredi à Abidjan, les membres du Conseil des gouverneurs, en marge des Assemblées annuelles de la Banque.
Chaque candidat a présenté un exposé devant les gouverneurs de la BAD, suivi d'une session de questions-réponses, dans le but de les convaincre de soutenir sa candidature.
En lice pour succéder à l'actuel président, Akinwumi Adesina, dont le mandat arrive à échéance le 31 août 2025, figurent Amadou Hott (Sénégal), Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), Sidi Ould Tah (Mauritanie), Samuel Munzele Maimbo (Zambie) et Abbas Mahamat Tolli (Tchad).
Le président de la BAD est élu par le Conseil des gouverneurs, qui est composé des représentants des 81 pays membres, dont des ministres des Finances, du Plan ou des gouverneurs de banques centrales, ou de leurs suppléants dûment désignés.
Pour être élu, un candidat doit obtenir une double majorité : au moins 50,01% des voix des pays membres régionaux (africains) et au moins 50,01% de l'ensemble des voix de tous les pays membres, régionaux et non-régionaux confondus.
Le candidat doit également être ressortissant d'un pays membre régional et disposer d'une expertise avérée dans les domaines d'activité, de gestion et d'administration de la Banque.
L'élection du nouveau président de la BAD est prévue pour le 29 mai 2025.