Les préparatifs de l'Union européenne (UE) pour un Brexit sans accord sont "plus importants que jamais", suite au nouveau rejet mardi soir par le Parlement britannique de l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'UE.
L'UE a fait "tout ce qu'elle a pu", a écrit le négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier, sur Twitter, faisant référence aux concessions "juridiquement contraignantes" faites par Bruxelles pour aider à l'approbation de l'accord sur le Brexit.
Même son de cloche pour le président du Conseil européen, Donald Tusk, dont un porte-parole a relevé que le rejet du Parlement britannique a accru de façon "significative" le risque d'un "no deal".
"Il est difficile de voir ce que nous pouvons faire de plus. S'il y a une solution à l'impasse actuelle, elle peut seulement être trouvée à Londres", a ajouté le porte-parole.
De son côté, une porte-parole de la Commission européenne a fait part de la disposition de l'Union européenne à "considérer" un report de la date du Brexit, si le Royaume-Uni devait en faire une demande "motivée".
Le Parlement britannique a rejeté une deuxième fois l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), après avoir voté massivement contre ce texte en janvier.
Au total, 242 députés ont voté pour ce texte révisé et 391 ont voté contre, à la Chambre des communes, malgré les multiples mises en garde de la Première ministre Theresa May contre les conséquences de ce rejet sur le processus du Brexit dans sa globalité.■