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Coup d’Etat au Burkina Faso : Le président Kaboré détenu par des soldats mutins

Coup d’Etat au Burkina Faso : Le président Kaboré détenu par des soldats mutins

La situation est très confuse ce lundi au Burkina Faso, au lendemain de mutineries dans plusieurs casernes de ce pays. Le président Roch Marc Kaboré serait détenu par des soldats mutins, rapporte France 24 qui cite plusieurs sources sécuritaires locales.

Personne ne sait qui est à la tête de cette opération pour l’instant.

Pour sa part, l’AFP rapporte que des soldats encagoulés ont pris position lundi à Ouagadougou devant le siège de la télévision nationale du Burkina Faso.
Il n'était pas encore établi dans un premier temps si ces soldats étaient des mutins venus prendre la Radio télévision burkinabè (RTB) ou des militaires fidèles au pouvoir envoyés pour la sécuriser.

Dimanche, un couvre-feu a été décrété à partir de 20H00 (locales et GMT) et "jusqu'à nouvel ordre", selon un décret présidentiel.

Selon des médias, un décret du président Roch Marc Christian Kaboré a indiqué que ce couvre-feu jusqu'à lundi 05H30 serait maintenu "jusqu'à nouvel ordre" sur "toute l'étendue du territoire national".

Le ministère de l'Education nationale a par ailleurs indiqué dans un communiqué que les écoles resteraient fermées lundi et mardi dans tout le pays.

Rappelons que des coups de feu ont été tirés dimanche dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont trois situées dans la capitale Ouagadougou, des tirs reconnus par le gouvernement qui a démenti "une prise de pouvoir par l'armée" et affirmé que les institutions n'étaient pas menacées "pour le moment".

Le ministre burkinabè de la Défense, le général Barthélémy Simporé, a indiqué dans la journée n'avoir pas encore connaissance des motivations réelles qui ont poussé des soldats à entrer en mutineries depuis tôt dimanche matin, tout en assurant que la situation est "sous contrôle".

Le ministre a également démenti formellement les informations qui font cas de l'arrestation du président du Faso Roch Kaboré, soulignant qu'"aucune institution de la République n'a pour le moment été inquiétée".

L'Agence d'information du Burkina a rapporté, de son côté, que la hiérarchie militaire "est à pied d'œuvre pour ramener le calme et la sérénité dans les casernes où des soldats ont manifesté leurs mécontentements".

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.

Les attaques qui visent civils et militaires sont de plus en plus fréquentes et en grande majorité concentrées dans le nord et l'est du pays.

 

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