Il y a une "forte possibilité" que la journaliste de la chaîne Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, ait été tuée en mai par un soldat israélien, a reconnu pour la première fois lundi l'armée israélienne.
Dans les "conclusions finales" de son enquête, l’armée a annoncé que l'un de ses soldats avait bien tiré en direction de la journaliste en se trompant d’identité.
"Il y a une forte possibilité que Abu Akleh ait été touchée accidentellement par un tir de l'armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens", selon les résultats de l'enquête.
L'armée a, par ailleurs, indiqué avoir étudié "chronologiquement" la séquence des événements, analysé les lieux, les vidéos et les sons enregistrés sur place et mené une "simulation de la scène".
Des experts israéliens avaient également mené une analyse balistique de la balle, le 2 juillet, en présence de représentants du Comité de coordination sécuritaire des Etats-Unis pour Israël et l'Autorité palestinienne, selon la même source.
La journaliste américano-palestinienne avait été tuée par balle le 11 mai alors qu'elle couvrait une opération militaire israélienne dans le camp palestinien de Jénine.