Tous les agents de police de la localité mexicaine d'Ocampo (centre), où a été assassiné cette semaine un candidat à la mairie, ont été désarmés et arrêtés pour mener une enquête interne.
"Tous sont interrogés pour procéder conformément au droit à une enquête sur la participation à des actes de violation des règles de la profession", indique dimanche le secrétariat de la Sécurité de l'Etat mexicain de Michoacan (centre-ouest du Mexique) dont relève cette localité.
Le candidat aux municipales Fernando Angeles a été tué jeudi par balles en pleine campagne électorale.
Une journée auparavant, le candidat indépendant à la mairie d'Aguililla, Omar Gómez, également dans l'Etat de Michoacan, a été tué par balles.
Et le 14 juin, un candidat à la mairie de Taretan, localité située dans le même Etat, a également été assassiné.
Depuis le début de la campagne pour les élections générales du 1er juillet, plus d'une centaine d'élus, candidats à des élections ou hommes et femmes politiques ont été tués.
La criminalité est un sujet central du scrutin du 1er juillet pour l'élection du nouveau président et de plus de 18.000 dirigeants aux niveaux fédéral, régional et local.
Le Mexique est en proie à une violence endémique liée au crime organisé, avec 25.339 homicides en 2017.■