Le régime vénézuélien de Nicolas Maduro a annoncé, vendredi soir, la fermeture "totale" de la frontière avec la Colombie, dans l'Etat de Tachira (ouest), voisin de la ville colombienne de Cucuta par où l'aide humanitaire aux victimes de la crise au Venezuela devrait entrer ce samedi.
Le régime chaviste a justifié cette mesure par les "menaces sérieuses et illégales proférées par le gouvernement de Colombie contre la paix et la souveraineté du Venezuela", indiquent des sites d'information locaux.
Cette annonce intervient au lendemain de la décision de Nicolas Maduro de fermer totalement les frontières avec le Brésil.
La décision de Maduro n'empêchera pas la livraison de nourriture et des médicaments aux citoyens du pays voisin, avait réagi Antonio Denarium, gouverneur de l’Etat brésilien de Roraima, frontalier avec le Venezuela.
L'aide humanitaire devra entrer au Venezuela samedi par différents postes frontaliers de Cucuta, selon la députée vénézuélienne en exil en Colombie, Gaby Arellano.
Le président par intérim du Venezuela, Juan Guaido, reconnu par une cinquantaine de pays, s’est rendu dans l'Etat de Tachira, en compagnie de ses partisans, pour superviser l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour sa part, le gouvernement colombien s’était engagé à assurer la sécurité lors de l’acheminement de l'aide humanitaire aux Vénézuéliens.■