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60% des entreprises ont des difficultés à accéder au financement pour se développer en Afrique

60% des entreprises ont des difficultés à accéder au financement pour se développer en Afrique

La CGEM vient de présenter les résultats de l’étude d’accompagnement financier des entreprises en Afrique. Pour cette étude réalisée par le cabinet Mazars et qui a concerné 130 répondants, tous les secteurs et toutes les typologies ont été représentés (Start-ups, TPE, PME, entreprises de grande taille).

Il en ressort que 92% des sondés ont l’intention d’investir ou d’exporter en Afrique au cours des 12 prochains mois, tandis que 89% estiment ne pas connaître suffisamment les produits financiers proposés par les institutions financières.

Par ailleurs, 60% ont des difficultés à accéder au financement pour se développer en Afrique. Pour financer leurs projets, les opérateurs recourent principalement à l’autofinancement (50%), aux emprunts bancaires (39%) et au capital investissement (26%). Les besoins financiers se situent entre 10 à 30 MDH pour les grandes entreprises, 500.000 à 1 MDH pour les PME et les TPE et 5 à 10 MDH pour les start-up.

En outre, les grandes entreprises soulignent comme frein les difficultés liées aux exigences des banques et leur manque de réactivité, notamment de celles implantées en Afrique (filiales), mais aussi 
le régime des changes contraignant et la lenteur d’octroi des autorisations de l’Office des changes.


Les PME soulignent, elles, la difficulté d’accès au financement (garanties élevées) et la méconnaissance des dispositifs proposés en raison du manque d’informations. Quant aux TPE, outre la méconnaissance des produits, elles pointent du doigt les garanties élevées
 et le gap entre l’offre et la demande (offres inadaptées à leur typologie). Pour leur part, les start-up déplorent l’accès difficile au financement et les conditions de financement rédhibitoires.


 Recommandations

La CGEM a, dans ce cadre, émis une série de recommandations, dont notamment :

  • Renforcer l’appui de l’Etat en créant un fonds souverain de développement et de soutien qui pourrait fédérer des fonds dédiés à l’Afrique;
  • Créer un Fonds de garantie pour soutenir de nouvelles implantations;
  • Proposer un crédit d'impôt export subordonné à condition;
  • Assouplir la réglementation des changes.

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