Le Collectif national des syndicats de taxi du Grand Casablanca compte organiser un sit-in le 1er septembre devant le siège de la wilaya, pour protester contre la situation que vit le secteur.
Outre la hausse du coût d’exploitation, les professionnels de l’activité dénoncent les décisions prises par le département de tutelle sans aucune concertation avec les opérateurs du secteur.
Pour le premier point, Mohamed Harrak, membre de ce collectif, a affirmé que le soutien apporté par l’Etat aux transporteurs est insuffisant. La subvention octroyée arrive à peine à couvrir 20% de la hausse des prix du carburant qui ont quasiment doublé en une année. Il est donc pertinent que le gouvernement cherche de nouvelles solutions comme l’instauration du gasoil professionnel. Harrak a également indiqué que d’autres charges ont également flambé notamment les prix des pièces de rechange ou l’entretien».
Toujours à propos de la subvention, Harrak a estimé qu’il faut revoir son mode de distribution pour qu’il soit plus juste et plus équitable. Elle est distribuée aux propriétaires ou aux exploitants des agréments mais la plupart refusent de la reverser aux chauffeurs, ces deniers étant les plus touchés par la hausse des prix des carburants. Cela engendre un sentiment de frustration chez cette population.
Le Collectif appelle également à revoir le système d’organisation des agréments. Il rejette en bloc la dernière circulaire du ministère de l’Intérieur à ce sujet qui autorise la cession des agréments afin de remédier aux problématiques liées au décès du premier bénéficiaire.