Adil Rais, président de la CGEM de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et PDG de l'entreprise Siprof, a profité de la visite de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce à la CGEM, pour exprimer les inquiétudes des équipementiers marocains.
Les opérateurs turcs, dont le pays est lié au Maroc par un accord de libre-échange (ALE), sont très présents sur le marché domestique.
Dans l’optique de rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays, l’ALE est en cours de révision. Visiblement, sur le marché local, les entreprises ou produits turcs n’irritent pas que les textiliens marocains qui, à chaque fois que l’occasion se présente, montent au créneau pour dénoncer de la manière la plus forte les pratiques de leurs homologues, aux antipodes des principes de la concurrence loyale.
Adil Rais, président de la CGEM de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et PDG de Siprof, une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits de friction pour les véhicules légers et les poids lourds, a profité de la visite de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce à la CGEM, pour exprimer les inquiétudes des équipementiers marocains.
«Cette année, nous avons constaté une hausse conséquente des exportations de pièces automobiles turques de l’ordre de 60% sur le marché marocain», alerte l’industriel marocain, qui dénonce le fait que la Turquie soit devenue la «Chine aux portes de l’Europe». La comparaison n’est pas fortuite, puisque la Chine est souvent critiquée pour les armes utilisées pour booster ses exportations (baisse de la monnaie, dumping économique et social, etc.).
M.Diao