C’est le chiffre donné par la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc, qui a participé mardi à Kigali au forum d’affaires «Tirer profit du pouvoir des entreprises pour stimuler l’intégration de l’Afrique», tenu en marge du lancement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Lors de son intervention aux côtés du président du Zimbabwe, Emmerson Mnanagwa, Miriem Bensalah Chaqroun a souligné que le niveau actuel du commerce interafricain s’explique par diverses raisons, notamment la déficience des réseaux de distribution et de transport, la faiblesse de la connectivité digitale et les contraintes liées aux tarifs douaniers et aux barrières non-tarifaires.
Pour la présidente de la CGEM, l’Afrique doit transformer davantage et mieux former son capital humain.
Elle a par ailleurs insisté sur l’importance de disposer, dans le cadre de cette nouvelle zone de libre-échange, de politiques d’industrialisation claires ainsi que de règles d’origines flexibles pour plus d’investissements étrangers directs et de transfert de savoir-faire.■