Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Tanger et Casablanca est sur les bons rails. Il "est en train de franchir les dernières étapes de validation de ses différentes composantes avant de passer à la phase de marches à blanc et de rodage de l'organisation prévue pour son exploitation", indique l'Office national des chemins de fer (ONCF).
L'Office a démarré en février dernier l’ultime série d’essais dynamiques sur l’ensemble des installations de la Ligne à Grande Vitesse préalablement mise sous tension le 6 janvier dernier. Ces essais visent à valiser le matériel roulant et l’intégralité de son infrastructure, avec ses systèmes d’alimentation électrique, de signalisation, de télécommunications et ses raccordements aux gares de Tanger et de Kénitra.
Dans quelques semaines et dans le cadre de ces tests, un nouveau record de vitesse sera établi lors des essais dits de "survitesse", avec des allers/retours prévus à 352 km/h minimum pour éprouver l’ensemble du système au-delà de sa vitesse commerciale, ajoute l'Office.
La préparation à l’exploitation mobilise, depuis des années, les équipes et entités de l’ONCF pour recruter, former et accompagner ses cheminots dans les métiers de la conduite, la circulation, la vente, les services aux clients à bord des trains comme en gare, le contrôle et la sûreté, la maintenance de l’infrastructure et la maintenance des trains, indique la même source.
Pour cela, de nouveaux référentiels et procédures sont élaborés et une nouvelle organisation opérationnelle est en train de voir le jour. L’offre commerciale est en cours de finalisation, avec la mise en place d’une nouvelle politique de services, un nouveau plan de desserte et un nouveau système d’information voyageurs.
L’homologation et la certification de tout le système de la ligne à grande vitesse sont également enclenchées et constituent la dernière ligne droite pour obtenir l’autorisation de mise en service commerciale, explique l’ONCF.