Non. C'est la réponse à cette interrogation, si l'on se fie notamment aux recommandations formulées mardi par le Conseil économique, social et environnemental (CESE).Le CESE recommande, en effet, de lever les obstacles et difficultés afin que les associations puissent pleinement jouer leur rôle dans la participation à l’élaboration, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques. Dans son projet de rapport "Statut et dynamisation de la vie associative", il souligne l’importance d’adapter le cadre juridique aux dispositions de la Constitution relatives au rôle des associations et d’adopter une typologie standardisée des associations afin de disposer d’une base de données nationale des associations lisible par tous. Ce projet propose, entre autres, d’approfondir la réflexion sur l’adoption d’une typologie des associations en trois grandes catégories, à savoir les associations prestataires de services, qui proposent des services de diverses natures (culturels, juridiques, sportifs, médicaux, préventifs, éducatifs, économiques, psychologiques, agricoles); les associations de plaidoyer, qui sont des associations de mobilisation et d'"empowerment" (autonomisation) à des fins de réforme sociale, et les associations à la fois prestataires de services et de plaidoyer.■