L’Agence Millennium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco), a organisé, en étroite coopération avec le ministère de l’Industrie, et avec l’appui des autorités locales, le 7 Mars 2019 à Had Soualem, une consultation publique sur l'impact environnemental et social du projet de revitalisation et d’extension de la zone industrielle de Had Soualem et de développement d’une nouvelle zone industrielle à Sahel Lakhyayta.
Elles sont appelées à terme à abriter autour de 400 entreprises et à générer environ 16.000 emplois directs.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'activité "Foncier industriel" relevant du deuxième programme de coopération "Compact II", conclu le 30 novembre 2015 entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC), et dont la mise en œuvre a été confiée à l’Agence MCA-Morocco.
Cette consultation publique, qui consacre l'approche participative ayant été adoptée dès les premières phases de développement de l'activité "Foncier industriel", a pour objectifs d’associer l’ensemble des acteurs du projet susmentionné à l’examen des résultats de l'étude relative à son impact environnemental et social et de recueillir leurs avis afin de les intégrer, dans la mesure du possible, dans le design final de ce projet, dont la mise en œuvre devrait démarrer durant l’année 2019, informe l’Agence.
Cette consultation publique a été marquée par la participation active d’une audience diversifiée, constituée d’élus des communes de Had Soualem et Sahel Ouled Hriz, de représentants des sociétés industrielles de Had Soualem et de leurs employés, d'architectes et de promoteurs immobiliers et d’acteurs du monde académique, de la recherche et de la société civile.
A cette occasion, les participants ont salué la démarche participative adoptée dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, tout en se félicitant de ses impacts positifs prévisibles, en termes notamment d’opportunités d’emploi générées en faveur des jeunes de cette localité.
Il est à rappeler, à cet égard, qu’après la réalisation d’un diagnostic participatif impliquant toutes les parties concernées, à savoir les ministères, les établissements publics, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers, un diagnostic technique des infrastructures de la zone industrielle de Had Soualem a été mené, avec l’appui technique d’un bureau d'études spécialisé.
Ce diagnostic technique a permis de relever les principales défaillances techniques et les contraintes environnementales, sociales et sanitaires et de proposer les ajustements nécessaires pour réhabiliter les infrastructures afin de créer un environnement propice à l'amélioration de l’attractivité de la zone et à son développement.
Pour rappel, ce projet est l’une des composantes de l’activité «Foncier industriel» relevant du projet « Productivité du foncier» qui constitue, aux côtés du projet «Education et formation pour l’employabilité», les deux projets qui seront financés par le Compact II.
Entré en vigueur le 30 juin 2017 pour une durée de cinq ans, le Compact II a pour objectifs de rehausser la qualité du capital humain et d’améliorer la productivité du foncier.
Dotée d’un budget de l’ordre de 127 millions de dollars américains, l’activité «Foncier industriel» vise à atténuer la contrainte liée à la difficulté d’accès au foncier industriel, à travers la conception et le déploiement d’un nouveau modèle en matière de planification, de développement, de revitalisation et de gestion des espaces d’accueil industriel, tirée par la demande et privilégiant le partenariat public privé (PPP).
Outre le déploiement de ce nouveau modèle, à titre pilote, au niveau de trois zones industrielles situées dans la Région Casablanca-Settat (Had Soualem, Bouznika et Sahel Lakhyayta), l’activité «Foncier industriel» s’articule autour de deux autres composantes : la mise en place du Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) visant à financer des initiatives de développement de nouvelles zones industrielles ou de requalification de zones existantes selon un modèle de zones industrielles durables et l’apport d’une assistance technique aux parties prenantes, en particulier le ministère de l’Industrie, en matière de développement et de gestion des zones industrielles.■