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La Fondation Attijariwafa bank braque les projecteurs sur l’abandon scolaire

La Fondation Attijariwafa bank braque les projecteurs sur l’abandon scolaire

La Fondation Attijariwafa bank a organisé jeudi 28 mars 2019, dans son espace d’art ACTUA, à Casablanca, une nouvelle édition de son cycle de conférences «Échanger pour mieux comprendre» sous le thème : «Abandon scolaire : comment stopper le fléau ?».

Cette 47ème édition a été l’occasion de débattre de la problématique de l’abandon scolaire qui constitue un véritable défi socio-économique, puisqu’il touche chaque année des milliers de jeunes.

Dans un mot de bienvenue, Ismail Douiri, directeur Général du groupe Attijariwafa bank, a rappelé l’importance de l’école, son rôle incontestable dans l’avenir de chacun et le cercle vicieux qui menace tout enfant qui la quitte précocement.

«Le HCP avait, dans son étude sur la mobilité sociale de 2011, estimé qu’une année de scolarité de plus, améliorait de 14% les chances d’ascension de l’enfant, d’une catégorie sociale à une autre.

Cela confirme que l’abandon scolaire a des conséquences néfastes non seulement pour l’individu, mais aussi pour l’ensemble de la société.

En effet, tout jeune ayant quitté l’école risque de tomber dans un cercle vicieux qui va le conduire à une situation irréversible, marquée par le retour à l’illettrisme, la marginalisation, la vulnérabilité, la délinquance, voire la violence et le crime», note-t-il.

Modérée par Sanaa El Aji, sociologue, journaliste et fondatrice du site d’information Marayana.com, cette rencontre a réuni un panel de choix, avec Youssef Belqasmi, secrétaire général du département de l’Éducation nationale, Philippe Maalouf, responsable du secteur de l’Éducation pour le Maghreb pour l’UNESCO, Rita El Kadiri, Directrice générale Développement & Partenariat de la Fondation Zakoura, Meriem Othmani, présidente et fondatrice de l’association INSAF, et Mounia Benchekroun, présidente de l’association Kane Ya Makane.

Après avoir établi un état des lieux du phénomène de l’abandon scolaire, les panélistes ont tour à tour mis en exergue ses multiples causes, à savoir la pauvreté, l’éloignement géographique des écoles, les inégalités territoriales et régionales et la qualité de l’enseignement, avec pour conséquences le travail des enfants, le mariage précoce et le retour à l’illettrisme.

À la lumière d’un benchmark des expériences internationales livré par Maalouf, les intervenants ont débattu des mesures mises en œuvre par le gouvernement, mais également par la société civile qui se distingue par son dynamisme et sa mobilisation sur le terrain, à travers des programmes de proximité innovants comme le programme TANOUIR de l’association Kane Ya Makane; le programme TAYSSIR mis en place par le ministère de tutelle; le programme d’INSAF pour la réinsertion scolaire des petites bonnes, ou encore le programme ANEER en faveur de la petite enfance en zone rurale et l’école numérique initiés par la Fondation Zakoura. Tous ces projets portent leurs fruits en sauvant et préservant chaque année plusieurs enfants de l’abandon scolaire.

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