Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur plusieurs régions du Maroc, notamment dans le sud-est, ont provoqué des inondations d'une ampleur inédite.
La province de Tata est particulièrement touchée, où des témoignages font état de la disparition d’une vingtaine de personnes.
Depuis vendredi, plusieurs régions du sud-est du Maroc, notamment les provinces de Tinghir, Ouarzazate, et Zagora, sont frappées par de fortes pluies orageuses, causant des dégâts considérables.
La Direction générale de la météorologie a placé une quinzaine de provinces en vigilance rouge et orange, et les conséquences de ces intempéries commencent à se faire lourdement ressentir.
La province de Tata est particulièrement touchée, où des témoignages (sur les réseaux sociaux) font état de la disparition d’une vingtaine de personnes, probablement emportées par les eaux déchaînées.
À Ouarzazate, les crues ont envahi les rues, perturbant gravement la circulation. De nombreuses routes, telles que la route nationale n°10 reliant Ouarzazate à Errachidia et la route nationale n°9 entre Marrakech et Ouarzazate, ont été coupées.
La commune de Souk Lakhmis Dadès, près de Kelaat M’Gouna, ainsi que les zones avoisinantes, ont été particulièrement touchées par les inondations et ont paralysé les déplacements.
Les images de ces villes, littéralement englouties par les eaux, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vague d'émotion et de solidarité. Des vidéos amateurs, filmées par les habitants eux-mêmes, montrent l'ampleur de la catastrophe : rues transformées en rivières, voitures emportées par les courants, maisons éventrées...
Ces images, d'une force saisissante, témoignent de la violence des intempéries et de la vulnérabilité de ces régions face aux aléas climatiques qui touchent le pays.
Outre les perturbations sur les axes routiers, les conséquences sont également visibles dans la vie quotidienne des habitants.
Plusieurs quartiers de Tinghir et Boumalne-Dadès sont sous l’eau, forçent de nombreux résidents à évacuer leurs domiciles par précaution.
De nombreux commerces et maisons ont été gravement endommagés en laissant les infrastructures locales en proie à des dommages importants.
Un an jour pour jour après le séisme dévastateur du 8 septembre 2023, le Maroc se retrouve à nouveau face à une catastrophe naturelle en cette tragique date anniversaire.
Un triste rappel que la nature, implacable, continue de mettre à l'épreuve le pays, encore meurtri par le souvenir du séisme d'Al Haouz.