La Chambre des Conseillers s’est penchée, mardi 28 janvier, sur les conflits opposant les chauffeurs de taxi aux conducteurs affiliés aux applications de transport.
Dans ce sens, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a confirmé que son département travaille sur une étude pour organiser et encadrer ces plateformes numériques.
Le ministre a reconnu l’absence d’un cadre légal clair pour ces services. Il a appelé les acteurs du secteur à dialoguer afin de trouver des solutions. «Il faut s’asseoir et discuter. La situation ne peut pas rester telle qu’elle est», ajoute-t-il.
Laftit a souligné que ces applications existent malgré l’absence de reconnaissance officielle. Il a assuré que des mesures concrètes seront annoncées dans un avenir proche.
«Des solutions seront mises en place pour organiser ces services et garantir aux citoyens une offre de transport claire et encadrée», a déclaré Laftit.
En effet, le ministère de l’Intérieur mène une étude pour établir les bases d’une réglementation adaptée. Aucune information supplémentaire n’a été fournie sur les modalités de cette réforme, ni sur le calendrier prévu.
Les plateformes de transport numérique se sont largement développées au Maroc ces dernières années. Certaines applications dominent le marché, et attirent de nombreux conducteurs et usagers. De leur côté, les chauffeurs de taxi dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale et réclament des mesures pour protéger leur activité.
Le gouvernement n’a pas encore précisé si la future réglementation impliquera des licences, des taxes ou des obligations spécifiques pour les VTC. Les discussions se poursuivent entre les différents acteurs du secteur.