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Israël bombarde Gaza : plus de 330 morts, Trump valide l’attaque

Israël bombarde Gaza : plus de 330 morts, Trump valide l’attaque

L’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, causant au moins 330 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. Ces frappes mettent officiellement fin au cessez-le-feu instauré en janvier dernier, alors que les négociations pour sa prolongation étaient toujours en cours.

Cette attaque, validée par l’administration de Donald Trump, marque un tournant dans le conflit. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé à Fox News que Washington avait été consulté avant les frappes. Elle a ajouté que « tous ceux qui cherchent à terroriser Israël mais aussi les États-Unis verront un prix à payer », évoquant également les récentes frappes américaines contre les rebelles houthis au Yémen.

Netanyahou assume la reprise des hostilités

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a justifié cette offensive en affirmant qu’elle visait à affaiblir le Hamas et à accélérer la libération des otages encore détenus. Tel-Aviv a annoncé qu’elle poursuivrait ses opérations militaires aussi longtemps que nécessaire et pourrait étendre la campagne au-delà des bombardements.

De son côté, le Hamas accuse Israël de « torpiller la trêve » et de reprendre la guerre pour détourner l’attention de ses crises internes. « La décision de Netanyahou de relancer la guerre est une condamnation à mort pour les prisonniers », a dénoncé l’organisation islamiste dans un communiqué.

Les frappes israéliennes ont touché plusieurs zones densément peuplées, notamment Gaza-ville, Deir Al-Balah, Khan Younès et Rafah, où des centaines de civils ont été blessés. Les hôpitaux sont débordés, et les ONG alertent sur une crise humanitaire aggravée par le blocus israélien, qui empêche l’acheminement d’aide.

La communauté internationale réagit avec inquiétude. Le Hamas a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, tandis que plusieurs États, dont la France et la Turquie, ont appelé à une désescalade immédiate.

Alors que la trêve devait permettre d’avancer vers une solution négociée, les discussions entre Israël et le Hamas semblent désormais au point mort. Le mouvement islamiste réclame un cessez-le-feu durable et le retrait israélien de Gaza, tandis que Netanyahou affirme vouloir poursuivre l’offensive jusqu’à l’élimination des dernières « menaces terroristes ».

Avec cette nouvelle flambée de violence, la situation au Moyen-Orient devient plus incertaine que jamais.

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