Les autorités de la région russe de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, ont appelé samedi la population à rester chez elle face à la rébellion armée déclenchée par le groupe paramilitaire Wagner.
"Afin d'assurer l'ordre et la sécurité des citoyens de la région de Lipetsk, le quartier général opérationnel (régional) appelle les habitants à ne pas sortir de leurs maisons sauf nécessité, et à renoncer à tout déplacement dans un véhicule privé", selon le compte Telegram des autorités de la région.
Cette annonce intervient alors que le gouverneur de la région voisine de Voronej, elle-même frontalière de l'Ukraine occupée d'où viennent les combattants de Wagner, a fait état de combats.
Les autorités de la région russe de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, ont appelé samedi la population à rester chez elle face à la rébellion armée déclenchée par le groupe paramilitaire Wagner.
"Afin d'assurer l'ordre et la sécurité des citoyens de la région de Lipetsk, le quartier général opérationnel (régional) appelle les habitants à ne pas sortir de leurs maisons sauf nécessité, et à renoncer à tout déplacement dans un véhicule privé", selon le compte Telegram des autorités de la région.
Cette annonce intervient alors que le gouverneur de la région voisine de Voronej, elle-même frontalière de l'Ukraine occupée d'où viennent les combattants de Wagner, a fait état de combats.
A Washington, la Maison Blanche a dit suivre de près la situation.
L'opposant russe en exil à Londres et homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski a appelé à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. "Oui, même le diable il faudrait l'aider s'il décidait d'aller contre ce régime!", a-t-il écrit sur Telegram.
"Il n'y a pas de succès militaires" de Moscou, avait déclaré vendredi Prigojine, affirmant que les militaires russes "se lavent avec leur sang", une manière de dire qu'ils subissent de lourdes pertes.
Invérifiables de source indépendante, les propos du patron de Wagner contredisent en tout cas ceux de Vladimir Poutine et de Sergueï Choïgou, selon qui l'armée russe "repousse" tous les assauts ukrainiens.
Samedi, l'Union européenne, aux premières loges, a fait valoir qu'elle "surveille de près la situation" et qu'elle est "en contact" avec les puissances du G7.
Avec AFP