Un collectif regroupant plusieurs syndicats et associations de transport routier a décidé d’observer une grève le 1er mars prochain pour protester contre les hausses successives des prix du gasoil. Il menace également d’observer un sit-in devant le ministère du Transport.
Suite à une réunion organisée le 20 février 2022 à Marrakech, ce collectif évoque le manque d’écoute de la part des autorités concernées et l’absence d’échos favorable par rapport à leurs revendications.
Les quelques discussions entamées n’ont pas abouti à des résultats tangibles. Il faut rappeler que plusieurs associations et syndicats ont appelé leurs membres à augmenter leur tarification sans aucune concertation avec les autorités, avant de revenir sur leur décision.
«Le gouvernement doit trouver un terrain d’entente avec les professionnels du secteur, car la situation devient insupportable. De nouvelles hausses des prix du carburant entraîneront à coup sûr de nouvelles tensions. La meilleure façon pour apaiser les esprits et trouver une solution est le dialogue», souligne Mohamed Harak, secrétaire général du syndicat des grands taxis de la Casablanca.
Pour d’autres membres de ce collectif, la hausse des prix du carburant n’est que l’arbre qui cache la forêt : le secteur est secoué par des problématiques majeures et a besoin de réformes profondes pour assurer sa mise à niveau et le rendre compétitif et résilient face aux différents aléas.