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La stratégie énergétique du Maroc mise en avant lors des Réunions printanières FMI-BM

La stratégie énergétique du Maroc mise en avant lors des Réunions printanières FMI-BM

 

Le modèle de développement durable adopté par le Maroc et sa stratégie énergétique ont été mis en avant dans le cadre du programme des Réunions printanières du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale.

 

Le développement durable est au cœur de la stratégie d’objectifs à long terme du Maroc, a indiqué le président du Policy Center for the New South (PCNS), Karim El Aynaoui, à l’occasion d’une conférence virtuelle organisée mardi autour du thème “Reprise économique: mettre le cap sur un avenir vert, résilient et inclusif”, dans le cadre de ce forum mondial qui se poursuit jusqu’au 11 avril.

“Globalement, le monde n’a pas trop pris au sérieux le changement climatique et la transition énergétique mais cela est en train de changer”, a souligné El Aynaoui, notant que “la crise du coronavirus a, en quelque sorte, contribué à une plus grande prise de conscience”.

“Le Maroc, par contre, a pris cette question très au sérieux. Il a beaucoup investi dans ce domaine et instauré un cadre d’incitation approprié pour que les investissements se fassent dans un cadre plus vert, en particulier dans l’énergie solaire et éolienne”, a-t-il dit.

Le président du PCNS a rappelé à cet égard que le Maroc offre un cadre adapté à l’économie verte, étant très doté en termes de “vents et d’intensité lumineuse pour produire de l’énergie durable” de même qu’il est proche du grand marché européen, faisant savoir que le Royaume entend investir massivement dans les énergies solaires et éoliennes.

Interrogé sur l’importance d’investir pour juguler les changements climatiques au moment où le monde est aux prises avec une crise sans précédent, El Aynaoui a estimé qu’il est impératif désormais que la dimension écologique soit prise en compte dans tous les investissements et infrastructures.

Relevant la nécessité de minimiser l’empreinte carbone de toute dépense budgétaire, il a noté l’importance de la taxe sur le carbone comme source de revenue dans le cadre d’une stratégie écologique, un volet où certains pays sont en avance sur d’autres.

Organisée dans le cadre des Réunions printanières du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, cette rencontre a été marquée par la participation notamment de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, de la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen et du président du Groupe de la Banque mondiale, David R. Malpass.

Les Réunions printanières du FMI et du Groupe de la Banque mondiale réunissent chaque année des acteurs d’horizons divers, des dirigeants du secteur public et du secteur privé, des représentants d’organisations de la société civile, ainsi que des experts issus des milieux universitaires, et ce autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial.

Au cœur des débats figurent les défis du changement climatique, la dette et les inégalités, ainsi que les efforts déployés en vue d’assurer une reprise verte et inclusive.

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