La Chambre de commerce britannique au Maroc a organisé, mercredi dans la capitale économique, une conférence-débat autour du thème «Responsabilité sociale des entreprises : quel engagement des firmes marocaines ?».
Cette conférence a connu la participation de Fouad Benseddik, DG de Maroc de VIGEO EIRIS, l’agence internationale leader du rating des performances et des risques de responsabilité sociale, Malika Youssoufine, vice-présidente de la Commission «Entreprise Responsable & Citoyenne» de la CGEM, et de Fatima Zahra Bensalah, administrateur DG d’ATLANTA Assurances.
Benseddik a ainsi exposé les différents outils d’évaluation des démarches et la gestion des risques de la RSE.
Tout en assurant qu’il faut tenir compte de la dimension sociale d’une entreprise car, selon lui, une entreprise est avant tout une communauté.
Parmi les autres outils encourageant les entreprises à franchir le pas, il y a le label RSE mis en place par la CGEM.
Youssoufine explique dans ce sens que ce label a permis une montée en gamme et une diversification des politiques RSE.
La RSE peut s'avérer être un véritable moteur de croissance pour une entreprise et nécessite accompagnement, formation et stratégie.
Aujourd’hui d’ailleurs, les pratiques en matière de RSE s’enracinent de plus en plus dans les stratégies managériales des entreprises marocaines à travers un certain nombre d’outils, mais surtout avec de la motivation et du volontarisme, souligne à ce titre Bensalah.■