Le secteur de la pêche a clôturé l’année 2020 sur une hausse de sa valeur ajoutée de 3,5%, après +7,6% un an auparavant.
Selon une note de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), «cette évolution serait le résultat de la bonne tenue de l’activité de la pêche hauturière, atténuée par le recul de l’activité de la pêche côtière et artisanale, ses débarquements ayant enregistré, à fin 2020, une baisse de 7,1% en volume et de 8,5% en valeur».
Au premier trimestre 2021, le repli du volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale a enregistré une atténuation significative à -1,3% après -11,3% un an auparavant et leur valeur s’est appréciée de 21,1% après une baisse de 10,9%.
Le recul en volume recouvre, particulièrement, un retrait des captures de poisson blanc (-21,5%) et des algues (-16%), partiellement compensé par la hausse de celles des céphalopodes (+14,4%), de poisson pélagique (+0,4%) et des crustacés (+54,5%).
Quant au raffermissement de la valeur marchande de ces débarquements, il découle de l’accroissement de la valeur des captures des céphalopodes (+36,7%), de poisson pélagique (+8,1%) et des crustacés (+22,5%), atténué par le retrait de celle des captures de poisson blanc (-2%) et des algues (-16,6%)