Les travaux du débat de haut niveau de la 77è session de l’Assemblée générale des Nations Unies se sont ouverts, mardi à New York, avec la participation des chefs d’Etat, de gouvernement et de délégations des 193 Etats membres de l’ONU, dont le Maroc.
Lors de cet événement d’une semaine, haut lieu planétaire des rencontres décisives, et occasion pour les réunions bilatérales et multilatérales, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch préside la délégation du Maroc, sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Akhannouch est accompagné à cette session par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Placée sous le thème "Un tournant décisif : les solutions transformatrices à des défis interconnectés", la 77è Assemblée générale de l’ONU, qui se tient du 13 au 27 septembre courant, prévoit une série de réunions pour discuter des questions qui tiennent en haleine la communauté internationale, notamment les crises alimentaire et énergétique, l’urgence climatique et les efforts pour impulser une nouvelle dynamique à la réalisation des Objectifs du développement durable d’ici 2030.
Lors de cette grand-messe onusienne qui retrouve les couleurs après deux années de crise liée à la pandémie de Covid-19, les chefs d’Etat et de gouvernement, des responsables d’organisations internationales et représentants de la société civile déclinent leurs visions respectives et examinent les perspectives et les solutions pour transformer l’état des lieux actuel en vue d'un monde où prévalent paix, prospérité et solidarité.
Devant le podium en marbre vert dans l'enceinte de l’Assemblée générale, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a appelé à une "coalition des volontaires" pour relever les défis qui se posent à l'humanité toute entière.
"Cette coalition mondiale doit de toute urgence surmonter ses divisions et agir de concert", a-t-il indiqué, relevant que la mission fondamentale des Nations Unies consiste à instaurer et maintenir la paix. Le chef de l’ONU a insisté, dans ce cadre, sur l’impératif de continuer à œuvrer pour la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international.
Parcourant les crises qui éclaboussent plusieurs parties du monde, Guterres a souligné que l’organisation internationale demeure résolue à tirer le meilleur de tous les outils diplomatiques de règlement pacifique des différends, comme le prévoit la Charte des Nations Unies : négociations, médiation, conciliation, arbitrage et règlement judiciaire.