L'Asfim (Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains) a tenu, mardi, une Assemblée générale pour statuer, entre autres, sur leur exposition au risque Samir et la manière de se défendre face à son défaut de paiement.
Les membres de l'Association ont désigné Mohamed Hdid, expert-comptable, pour défendre les intérêts de la masse, y compris pour agir en justice au nom de l'ensemble des obligataires.
... Un risque dilué dans la masse
Cette AGO était également l'occasion de faire le point sur la situation. Selon une source de l'Asfim, les OPCVM détiennent 250 MDH d'obligations Samir. "Un chiffre dérisoire qui ne représente rien face aux 330 Mds de dirhams d'actifs des OPCVM. Cela ne nous affectera pas du tout", précise-t-elle. Quant à l'exposition en titres de capital, aucun chiffre n'a été avancé. Mais notre source se veut rassurante étant donné que "la capitalisation totale de Samir ne représente rien comparée aux placements des OPCVM". Pour autant, certains fonds sont plus exposés que d'autres et risquent de subir quelques "mouvements de clients".