L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a recueilli, vendredi à Rabat, la vision et propositions du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger autour de la révision de ce Code.
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la haute teneur de la lettre royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans ce sens, le secrétaire général du département des Marocains résidant à l'étranger, Moulay Ismail Lamghari a indiqué, dans une déclaration à la presse, que l'exposé présenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a mis en avant les principaux fondements et orientations à prendre en considération dans le cadre de la révision du Code de la famille, notamment au niveau du respect des Chartes et traités internationaux et du renforcement de la place du Royaume à l'échelle internationale.
Lamghari a également relevé que l'exposé comprenait aussi un volet relatif à l'application du Code de la famille pour les Marocains résidant à l'étranger, notant que dans le cadre de la mise en oeuvre de ce Code et des pratiques quotidiennes, plusieurs propositions ont été présentées, dont la majorité porte sur la facilitation de l'application de ses dispositions pour les membres de la communauté marocaine à l'étranger.
Dans la lettre royale adressée au Chef du gouvernement, le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille "doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable", notant que "la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale".