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Un collectif composé de plusieurs syndicats de l’activité affiliés à la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union marocaine du travail (UMT) et l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a envoyé une correspondance au chef de gouvernement pour prendre les mesures qui s’imposent.

«Nous avons subi et nous subissons toujours de plein fouet les effets néfastes de la crise sanitaire et économique. Cette situation ne peut continuer, il faut trouver des solutions pour sauver le secteur. Nous avons interpellé le gouvernement à maintes reprises sur les difficultés que nous rencontrons surtout la hausse des prix du carburant. En l’absence d’échos favorables, nous serons contraints d’accentuer notre mouvement de protestation à travers des grèves et des sit-in», souligne Mounir Benazzouz, secrétaire général du Syndicat national des professionnels du transport routier.

Ce collectif sollicite notamment le lancement du gasoil professionnel et la révision à la hausse de leur tarification.
«Les frais du carburant représentent au moins 60% de nos charges d’exploitation. Chaque évolution se répercute automatiquement sur notre revenu. Nous sollicitons une intervention urgente des autorités pour soutenir notre activité. Nous avons fait preuve de solidarité lors de la crise. Contrairement à d‘autres secteurs, nous n’avons reçu aucune forme de soutien même si notre secteur a été marginalisé. Nous voulons que les responsables entament avec nous des discussions pour trouver une solution», souligne Mohamed Harak, secrétaire général du syndicat des grands taxis du grand Casablanca, affilié à la Confédération démocratique du travail.

Il est à souligner que les prix du carburant suivent l’évolution des prix du pétrole. Actuellement, les prix du brut s’inscrivent dans un trend haussier à une moyenne de plus de 90 dollars/baril. Selon les experts, la barre symbolique des 100 dollars/baril est pour bientôt.