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L'OCDE en quête d’un nouveau Secrétaire général

L'OCDE en quête d’un nouveau Secrétaire général

 

Une dizaine de candidatures ont été déposées pour succéder au Secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Mexicain Angel Gurria, dont le départ est prévu le 1er juin 2021.

 

L'OCDE, sise à Paris, a publié lundi « une liste officielle » de candidats désignés par les pays membres pour le poste de Secrétaire général de l'Organisation d’un mandat de cinq ans. Les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, la Suède, la République tchèque, la Grèce, la Pologne, l’Estonie, la Suisse, ou encore le Danemark ont présenté chacun un candidat qui sera sélectionné par le Conseil de l'OCDE.

«Dans les prochaines semaines, le président du comité de sélection, Doyen du Conseil de l'OCDE, l’Ambassadeur Christopher Sharrock, Représentant permanent du Royaume-Uni, invitera chaque candidat à un entretien avec les pays membres lors des réunions des Chefs de délégation. À l’issue des entretiens, le président procèdera à des consultations confidentielles avec chacun des pays membres, afin de réduire l’éventail des candidats et d'identifier au final celui autour duquel un consensus peut être établi en vue de sa nomination au poste de Secrétaire général », souligne le communiqué de l’OCDE.

Le processus de nomination par consensus est organisé en plusieurs tours. Il devra prendra fin au plus tard le 1er mars 2021.

Créée en 1961 en remplacement de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), qui géra la distribution de l’aide du plan Marshall sur le Vieux Continent au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’OCDE est un lieu où s’élaborent et se négocient les politiques d’éducation, de soutien au développement, de lutte contre la corruption ou l’évasion fiscale.

A son initiative, près d’une centaine de pays se transmettent également des renseignements sur des dizaines de millions de comptes courants ou de comptes-titres, afin de faire face à l’évasion fiscale.

Les règles et outils adoptés par les trente-sept membres de l’organisation, qui contribuent aux deux tiers du produit intérieur brut mondial, deviennent souvent des standards internationaux, à l’exemple du classement PISA pour l’éducation.

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