La sortie médiatique du chef de la diplomatie algérienne, ce vendredi à Alger, devant des chefs d’entreprises, est pour le moins très étonnante. Du moins très insultante à l’égard du Royaume. Abdelkader Messahel a tenu des propos très graves, accusant notamment les banques marocaines de «blanchir du haschich en Afrique» et la Royal Air Maroc de «transporter autre chose que des passagers» (voir la vidéo).
La jalousie maladive d’Alger justifie-t-elle d’aller à de tels extrémités ? Que l’Algérie soit invisible comme un fantôme en Afrique peut-il légitimer qu’un diplomate se laisse aller à de tels écarts de langage ? A l’évidence non.
Accuser les banques marocaines d’une manière aussi ignoble, et le Maroc en général, c’est aussi accuser tous les pays dans lesquels ces établissements investissent de complicité de blanchiment.
La mémoire s’use avec la vieillesse. Il semble donc logique de rappeler à Messahel, dont les propos diffamatoires sont indignes de sa fonction, deux ou trois choses :
Nous n’irons pas jusqu’à traiter Messahel de fou. Quoique… Mais il est fort à parier qu’il a pris quelques joints bien corsés avant de prendre la parole. Ceci explique donc cela.■
La rédaction