L’amélioration du climat des affaires reste l’une des priorités du gouvernement actuel.
C’est d’ailleurs une nécessité, au regard des ambitions du Royaume : intégrer le top 50 dans le classement Doing Business à l'horizon 2021.
Pour le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, qui s’exprimait ce mercredi lors d’un séminaire, il faudra dynamiser l'écosystème concurrentiel national.
Avec comme objectifs, la mise en place des conditions optimales d'investissement, l'amélioration du climat des affaires et de l'attractivité économique du pays, le développement et la consécration de la culture de la concurrence loyale et, enfin, la libération des potentialités productives de toutes les composantes de la société et de l'économie, en particulier les jeunes entrepreneurs.
Même son de cloche du côté du président du Conseil économique, social, et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami.
Selon lui, la création d'une croissance forte, la réduction des inégalités et la redistribution des richesses passent nécessairement par l'élimination de l’emprise des rentes de situation et la promotion de la concurrence saine pour promouvoir l’efficience économique et l’équité sociale.
Il s’agira ainsi, entre autres, de mettre à plat les dérogations et les niches rentières en ouvrant les secteurs opérant par agréments et/ou autorisations à une plus large concurrence et en remplaçant les autorisations par un cahier des charges prédéfini et un contrôle à posteriori quand cela est justifié, ajoute-t-il.
En cela, le Conseil de la concurrence envisage, dans le cadre de son plan d’action 2019-2021, de mettre en place un observatoire de veille économique et concurrentielle ainsi qu'un baromètre national de la concurrence.
Reste à savoir si toutes ces initiatives permettront au Maroc de réaliser l’objectif fixé en 2021.
Car, il s’agira de gagner 10 places dans le Doing Business en deux ans, le Royaume occupant la 60ème en 2019.■