Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière pour la neuvième semaine consécutive dans toutes les régions du Royaume, a annoncé mardi le ministère de la Santé, affirmant que cette situation “s’applique à tous les autres indicateurs”.
En présentant le bilan bi-mensuel de la situation épidémiologique (28 septembre/11 octobre), le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a précise que les contaminations sont passées de 10.000 cas hebdomadaires, il y a deux semaines, à moins de 4.000 la semaine dernière.
Cette tendance, qui s’est nettement confirmée durant la quinzaine écoulée, est signalée dans toutes les régions du Royaume avec -52% à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, -51% dans l’Oriental, -39,7% à Souss-Massa, -36,5%, à Béni Mellal-Khénifra, -36% à Casablanca-Settat -33% à Rabat-Salé-Kénitra, -30% à Fès-Meknès, -29,6% à Drâa-Tafilalet, -24,7% à Laâyoune Sakia-El Hamra, -23,8% à Dakhla-Oued Eddahab, -17,3% à Marrakech-Safi et -2,1% à Guelmim-Oued Noun.
En corrélation, le taux de reproduction du virus (R0) a continué de reculer pour se situer à 0.8, de même que le taux de positivité qui est passé de 8 à 4,5% durant la même période.
La même tendance a été observée au niveau du nombre de cas actifs, qui sont passés de 17.000 à moins de 7.000 cas en date du lundi 11 octobre, soit une baisse de 60%.
Les cas sévères ou graves ont chuté de 40% avec 692 patients à la même date, contre 1.148 il y a deux semaines. Par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est de l’ordre de 12%, contre 21% le 28 septembre.
Le nombre des malades placés sous intubation a connu une baisse significative de 21% durant les deux dernières semaines, tandis que la courbe hebdomadaire des décès a enregistré un net fléchissement pour la septième semaine de suite (118 décès contre 172 décès, soit une baisse de 31,4%).
Par ailleurs, Bellefquih a souligné que les cas sévères d’infection à la Covid-19 touchent particulièrement les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies graves ou d’obésité ainsi que les femmes enceintes, poursuivant que les contaminations chez les personnes vaccinées interviennent généralement au bout de 6 mois après les injections du vaccin.
Le ministère n’a pas manqué de réitérer son appel aux citoyens pour maintenir le strict respect des mesures préventives en vigueur et participer massivement à la campagne nationale de vaccination.