Le Comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira ce jeudi pour discuter notamment des variants du nouveau coronavirus, réputés particulièrement contagieux, a annoncé l'agence spécialisée de l'ONU.
Le comité se retrouve normalement tous les trois mois, mais "cette fois-ci le directeur général a convié les membres deux semaines plus tôt que le calendrier prévu pour étudier des sujets qui nécessitent un débat urgent.
Il s'agit des récents variants et de l'usage de certificats de vaccination et de tests pour les voyages internationaux", explique un communiqué de l'OMS publié mercredi soir à Genève.
C'est ce comité qui, lors de sa seconde réunion le 30 janvier 2020, avait conseillé au directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut échelon d'alerte en matière d'épidémie.
Mardi, l'OMS avait annoncé que les nouveaux variants du coronavirus, notamment britannique, continue de se propager dans le monde.
Depuis leur première détection le 14 décembre dernier, les nouveaux variants ont été signalés dans une cinquantaine de pays, territoires et zones, selon l'OMS.
« En Angleterre, la variante a été détectée dans toutes les régions et presque toutes les autorités locales », souligne l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU dans son dernier bulletin épidémiologique.
Depuis sa première notification le 18 décembre 2020, la variante « sud-africaine » du « 501Y.V2 » a été détectée dans 20 pays ou territoires dans quatre des six régions de l’OMS.
D’après les enquêtes préliminaires et en cours en Afrique du Sud, il est possible que cette variante soit plus transmissible que les variantes circulant en Afrique du Sud auparavant, fait observer l'OMS, ajoutant que bien que cette nouvelle variante ne semble pas provoquer de maladie plus grave, l’augmentation rapide du nombre de cas observée a mis « les systèmes de santé sous pression ».
L’agence onusienne a également annoncé avoir été informée par le Japon de la découverte d’une nouvelle variante du coronavirus sur son territoire.
(AFP)