Les Sénégalais, à l’époque communauté la plus nombreuse établie au Maroc, étaient mieux lotis que les autres nationalités. Mieux acceptés, plus appréciés et surtout moins embêtés lorsqu&rsqu
C’est sous un flot d’insultes obscènes qu’ils quittèrent le quartier. Sans avoir eu à goûter le fameux «thiebou dieune». Cette scène incroyable allait rythmer nos discussions cet après-midi particulier. Les anciens
Leur demande était formelle : il fallait que les Marocaines sortent de l’appartement. Ahurissant ! C’est la première fois que j’assistais à une telle scène de toute ma vie. Jamais je n’aurais pu imaginer que l’on pui
Des filles qui rendent visite à des garçons ? C’était très mal vu ici. Pour nous, au contraire, c’était dans la normalité. Nous recevions nos amies, mais aussi parfois nos copines, et partions également leur rendre visit
Nous ne nous plaignions pas néanmoins. Nous avions une vie paisible : école - maison. Pour des étudiants plus ou moins désargentés, les seules distractions que nous nous autorisions étaient des parties de belote, autour d’une s&
Nous nous débrouillions tant bien que mal. On mangeait à notre faim, avec un minimum de frais. L’essentiel était d’avoir le ventre plein et de ne pas trop s’attarder sur la qualité. A raison de 300 DH par personne, pour un budget mensue
Il me fit alors savoir que c’était une manière pour les gosses de lui dire : «regarde la couleur de ta peau». Sur le coup, j’ai éclaté de rire, tandis que mon pote ruminait sa colère. Cela me paraissait amusant, mais tout aussi ve
Je me suis rendu compte de toute l’importance des informations véhiculées à l’époque par les médias, principalement la télévision. Quand on parlait de l’Afrique subsaharienne, c’était pour montrer les guerre
Sur le coup, j’étais convaincu d’avoir fait ce qu’il fallait. Tout est parti en fait d’une conversation qu’il avait engagée alors que je m’en grillais une. Dans un mélange de curiosité et de grande ignorance, il me bom
De retour à la maison, j’eus une terrible sensation de mal-être. Je me rendais compte que j’étais contraint de rester entre quatre murs. Avec pour seule distraction un vieux radiocassette qui émettait un son exécrable. Mais l’on s&